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Quand une journaliste d'investigation s'invite en classe : apprendre l'anglais à l'ENSEA

Quand une journaliste d'investigation s'invite en classe : apprendre l'anglais à l'ENSEA

10/06/2025

À l’ENSEA, les cours d’anglais sont de véritables laboratoires d’analyse critique, de débat, et d’ouverture sur le monde. Chaque semestre, Magalie Topczynski, enseignante d’anglais, construit ses cours autour d’un thème de société fort, qui sert de fil conducteur à toutes ses activités pédagogiques. Ce semestre : ce thème était la 𝗽𝗼𝘀𝘁-𝘃𝗲́𝗿𝗶𝘁𝗲́.

Fake news, bulles informationnelles, algorithmes de recommandation, dilution du contenu journalistique dans les logiques d’audience : les étudiants de 2e année ont exploré les mécaniques modernes de la désinformation et leurs conséquences sur notre modèle démocratique.

Au travers de supports variés ils ont appris à :
✅identifier les biais cognitifs dans la recherche d’information,
✅comprendre les circuits complexes de circulation d’une information,
✅prendre du recul sur le rôle des réseaux sociaux dans la fabrication de l’opinion,
✅questionner leur propre rapport aux sources.

Le tout, bien sûr, en anglais — avec un objectif double : maîtriser la langue et développer une pensée autonome, critique et informée.

🎤 Pour donner encore plus de poids à cette réflexion, Magalie a eu l’idée d’inviter une ancienne élève de lycée… devenue 𝗷𝗼𝘂𝗿𝗻𝗮𝗹𝗶𝘀𝘁𝗲 𝗱’𝗶𝗻𝘃𝗲𝘀𝘁𝗶𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 : Saadia.

Saadia est intervenue auprès d’une quarantaine d'étudiants lors d’un cours facultatif et leur a présenté son parcours, son métier, les exigences du journalisme d’enquête, les règles déontologiques en France (comme l’interdiction de rémunérer ses sources), les multiples vérifications des sources, etc.

C'était une occasion rare d’échanger avec une professionnelle pour qui 𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝘃𝗲́𝗿𝗶𝘁𝗲́ 𝗲𝘀𝘁 𝘂𝗻 𝗺𝗲́𝘁𝗶𝗲𝗿, 𝘂𝗻 𝗲𝗻𝗴𝗮𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁, 𝘂𝗻 𝗰𝗼𝗺𝗯𝗮𝘁.

🇫🇷 🇲🇦 🇧🇷 Ce moment a résonné différemment selon les parcours :
🔹Marin Sparte Kerboriou et Alex IORTOMAN, étudiants français, y ont vu la culmination de leur semestre, ayant pu poser à Saadia toutes les questions qu’ils avaient accumulées pendant des semaines.
🔹RIHAB AZZOUZI, étudiante marocaine en échange à l’ENSEA, a ravivé sa passion pour le journalisme étouffée par les limites à la liberté de la presse dans son pays.
🔹Sabrina Gonçalves et ses camarades brésiliens ont découvert le rôle que peut encore jouer le journalisme quand il est protégé et respecté, à contre-courant de la défiance populaire actuelle au Brésil.

💬 « Voir une femme forte, qui change les choses par son métier, ça m’a marquée » témoigne Sabrina.

🌍 Les cours de langue à l’ENSEA, ce sont des moments où la pédagogie, l’actualité et l’ouverture interculturelle se rencontrent pour changer la perspective de nos étudiants sur le monde.